20 févr. 2016

Au revoir Monsieur Eco








J'ai appris ce matin avec beaucoup de tristesse le décès d'un grand monsieur : Umberto Eco.

Je n'ai pas lu assez de livres de lui : "Le nom de la Rose" et "Le Pendule de Foucault" (deux livres que j'ai lu trop tôt pour pouvoir les apprécier à 100%) et "Histoire de la Beauté" et "Histoire de la Laideur"...

"Le Pendule de Foucault" a été pour moi une des lectures les plus marquantes de ma vie. Je l'ai emprunté sur les étagères de ma mère quand j'avais 12 ou 13 ans. Je l'ai commencé une fois et l'ai abandonné... Je l'ai repris quelques mois plus tard puis ré-abandonné... J'ai finis pas le lire en entier un ou deux ans plus tard. Je pense que j'étais encore un peu jeune car je ne l'ai pas compris entièrement... Cependant, cette lecture (et même mes tentatives avortées) m'a fascinée... Je ne sais pas si vous connaissez cette exquise sensation : être fasciné par une chose (oeuvre d'art, livre ou film) qu'on n'a pas compris... Saisir la grandeur, la beauté, le génie sans réussir à comprendre le propos...


Et si je me replongeait dans "Le Pendule"...

Défi de février - Pocket Jeunesse.

Voila le défi lancé par les éditions Pocket Jeunesse sur leur site pour ce mois de février... Je vais essayer d'en réaliser un maximum...

1) Lire un roman d'un auteur français
2) Se confectionner son propre marque-page
3) Acheter un nouveau livre
2 livres achetés au Furet du Nord : "la liseuse" de Paul Fournel et "la couleur pourpre" d'Alice Walker. 
4) Acheter un livre Pocket Jeunesse
5) Conseiller un livre à quelqu'un
Tous les jours au travail...
6) Découvrir un nouvel auteur
Dans les deux livres que je suis en train de lire : Ian McEwan et Alice Walker. 
7) Se faire conseiller un livre
Ma wish list s'est bien rallongée...
8) Lire un livre avec une histoire d'amour (Saint Valentin oblige)
9) Lire un livre sans histoire d'amour
"L'intérêt de l'enfant" de Ian McEwan qui commence par une rupture...
10) Lire un livre de plus de 350 pages
11) Partager son avis sur un livre Pocket Jeunesse sur les réseaux sociaux avec Pocket Jeunesse (sur Facebook: Pocket Jeunesse, sur Twitter: @pocket_jeunesse, sur Instagram: @pocket_jeunesse)
12) Avoir un coup de cœur
13) Se rendre en librairie
14) Poster une photo de sa lecture sur les réseaux sociaux
15) Lire un livre Pocket Jeunesse
16) Lire un 2e livre Pocket Jeunesse
17) Lire un roman qui se passe en hiver
18) Lire un livre qui comporte des illustrations
19) Lire un tome 2
20) Lire dans une salle d'attente
A l'aéroport.
21) Lire plus de 3h d'affilée
Dans l'avion.
22) Rire grâce à un livre
"La Voleuse de livre" de Markus Zusak
23) Pleurer à cause d'un livre
"La Voleuse de livre" de Markus Zusak
24) Lire un livre de votre PAL
"L'intérêt de l'enfant" de Ian McEwan
25) Lire dans les transports
Dans l'avion.
26) Commencer un nouveau livre aussitôt le précédent terminé
"L'intérêt de l'enfant" de Ian McEwan
27) Lire au moins un livre de plus qu'en janvier
28) Voir l'adaptation d'un roman (film, série...)
GOT, Nos étoiles contraires, La cinquième vague.
29) Lire tard le soir (ou tôt le matin)
Tous les soirs...

4 févr. 2016

La voleuse de livre de Markus Zusak (e-book)



Quatrième de couverture : Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rare encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et à même inspiré à la Mort ce jolie surnom : la Voleuse de livres...

J'avais déjà entendu parler de ce livre, notamment lors de la sortie du film éponyme il y a quelques années. C'est en entendant à son sujet des critiques élogieuses sur le web (Babélio, BookTube) que j'ai eu envie de découvrir ce livre. 

J'ai vraiment adoré ce livre, c'est un réel coup de coeur, une lecture qui me marquera durablement. En le refermant, j'étais triste de l'avoir terminé, j'aurai voulu resté en compagnie de Liesel, Rudy et Hans... 
Même si le sujet est très connu : l'Allemagne nazie est un thème très souvent abordé dans de nombreuses fictions et documentaires (ce n'est pas un reproche...) ; ce livre apporte un regard différent de ce que j'ai pu lire jusque là. Même si ce n'est pas un témoignage ou une histoire vraie, le livre est très bien documenté et le personnage de Liesel incarne à la perfection le destin d'une fillette à cette époque. Le sujet n'est pas l'holocauste ou le théâtre des opérations armées, mais le quotidien d'une famille allemande et comment leur vie est affectée par la guerre, par le régime nazi, par l'holocauste, par les bombardements alliés... Ce livre parle donc au lecteur de cette période historique en particulier mais il parle également de manière plus universelle de comment une jeune fille peut se construire dans un monde de violence, de folie, de haine et de guerre. Comment elle arrive malgré tout à s'y construire une vie, des rires, des joies... C'est l'histoire d'une survivante. Bref tout cela fait bien souvent écho à notre monde, à ce que l'on voit dans les infos chaque jour, tout en nous racontant le passé. 
L'auteur utilise un artifice de narration qui peut paraitre un peu surfait à la base mais qui au fil du livre s'avère très pertinent : en effet, le narrateur de l'histoire est la Mort qui croise plusieurs fois le destin de Liesel et qui raconte son histoire de manière linéaire mais en faisant des digressions temporelles. C'est un des tours de force de l'auteur : il nous présente un personnage, nous dit comment il va mourir, nous le rappelle tout le long du récit (il va mourir hein, vous vous souvenez) et finalement, quand le personnage meurt, on est quand même secoué par l'émotion. De plus, choisir la Mort pour nous raconter cette période où elle était omniprésente en Europe est un bon choix. L'incarnation de la Mort est loin du stéréotype et elle possède parfois plus d'humanité que les humains de cette époque ; sans pour autant faire preuve de pitié...

En négatif, je dirai que j'ai été gênée au milieu du roman, quand le personnage de Max arrive car le rythme change brutalement. Il devient plus lent, plus répétitif avant de repartir en s'accélérant après le départ de Max et en montant en intensité jusqu'au dénouement. Sur le moment, cela m'a dérangé, mais en regardant l'histoire dans sa globalité, ce moment correspond à une parenthèse heureuse et calme pour Liesel avant que tout ne s'effondre.

En bref, ce livre m'a plu du début à la fin. La fin est vraiment d'une violence inouïe, très triste. La décharge émotionnelle est très forte et je n'ai pu m'empêcher de verser une larme (ce qui est rare en lecture pour moi). 

Citation : "Une définition absente du dictionnaire : ne pas s'en aller : un acte d'amour et de confiance que les enfants savent traduire". 

Liste de février 2016







Ce mois ci, j'ai prévu de lire :


  • L'intérêt de l'enfant de Ian McEwan (Gallimard - Collection du monde entier)
  • Le maître des Livres, T.1 d’Umiharu Shinohara (Komikku éditions).
  • The Walking Dead, T.6, Vengeance de Robert Kirkman et Charlie Adlard (Delcourt - Contrebande).
  • La couleur pourpre de Alice Walker (Robert Laffont - Pavillons poche).